Schreinerei Gschwend Tägerwilen AG

L'histoire de la menuiserie Gschwend a commencé dans la menuiserie Weisser de Kreuzlingen. "C'est là que notre père a fait son apprentissage de menuisier à l'époque et qu'il a travaillé avec le compagnon Walter Engweiler, qui allait jouer un rôle important dans le parcours professionnel de notre père", raconte Hansruedi Gschwend. Engweiler s'est mis à son compte peu après au "Häldeli", où il a construit un chalet avec une menuiserie attenante. Au début, il fabriquait des boîtes de montres pour différents fabricants de montres, puis les demandes de travaux de menuiserie pour de nouvelles constructions, la fabrication de meubles et des réparations n'ont pas tardé à affluer.

Tâche croissante

"Après son apprentissage, notre père a pu entrer chez Walter Engweiler - il a été son premier collaborateur", explique Hansruedi Gschwend, "et une grande amitié s'est développée entre les deux. Malheureusement, M. Engweiler a eu des problèmes de santé et a dû passer beaucoup de temps à l'hôpital". Le nombre d'employés ayant entre-temps augmenté, Hermann Gschwend a dû assumer de plus en plus de tâches et continuer à gérer l'entreprise pendant l'absence du patron. "Notre père s'est ainsi familiarisé très tôt avec toutes les tâches commerciales. En 1962, on lui a proposé de reprendre la menuiserie de prison de Tobel. Il a toujours dit que ce défi l'attirait. Mais son patron, Walter Engweiler, n'était pas très enthousiaste. En raison de son état de santé, il a finalement proposé à notre père de reprendre sa menuiserie au "Häldeli", ce que nos parents ont fait en 1963".

Un grand pas

À l'époque, la décision a été un grand pas, se souvient Hansruedi Gschwend en écoutant les récits de ses parents. "Mais malgré le scepticisme des villageois, ils se sont lancés et ont transformé la petite entreprise en une entreprise de taille moyenne". Outre les cinq enfants et le ménage, Milly, la mère, s'occupait des tâches administratives, tandis que Hermann, le père, travaillait souvent tard dans la nuit. "Il était tout simplement menuisier dans l'âme."

La haute conjoncture est arrivée à point nommé et les nombreuses commandes de travail ont exigé davantage de main-d'œuvre. "En période de pointe, notre père employait jusqu'à 15 personnes", se souvient Hansruedi Gschwend.

Avec le succès est venu le premier coup du sort pour la famille Gschwend. "En 1979, alors qu'il était âgé de 50 ans, notre père est décédé d'une crise cardiaque - une perte incommensurable pour nous et pour la menuiserie", explique Hansruedi Gschwend. "Mais sa gentillesse et son amabilité restent inoubliables aujourd'hui encore."

Les frères continuent

Son frère Hermann, également menuisier en bâtiment de formation, travaillait déjà à l'époque dans l'entreprise de ses parents. Hansruedi lui-même était encore en pleine formation dans ce qui était alors la menuiserie Ammann. "Hermann a ensuite repris la direction de l'entreprise et l'a gérée avec l'aide de notre mère. Après ma formation, j'ai moi aussi rejoint l'entreprise."

En 2004, un autre coup du sort a frappé la famille. "Mon frère est tombé gravement malade et est décédé en septembre 2006 à l'âge de 52 ans."

Hansruedi Gschwend a depuis lors dirigé seul la menuiserie. Aujourd'hui, il est fier d'annoncer que la troisième génération - ses deux fils Patrick et Michael - a déjà appris le métier de menuisier et travaille dans l'entreprise familiale.